Si la femme algérienne a réussi au cours des dernières années de dépasser plusieurs obstacles, casser plusieurs tabous, acquérir quelques Droits, et occuper certains postes qui lui étaient impossibles auparavant, tout en profitant du développement et de l’enchevêtrement de la situation sociale et des besoins croissants de l’Etat, elle n’a toutefois, pas réussi de décrocher des postes de hautes responsabilités au sein de l’Etat, à l’instar du poste de Président de la République ou de Premier Ministre, ou même le grade de Général, en dépit du fait qu’elle a occupé le poste de Ministre et de Wali.
Même si la femme algérienne ait pu décrocher le poste de wali, avec toutes les prérogatives qu’offre ce poste, en vertu de la loi, toutefois, le poste de Général au sein de l’Armée figure toujours parmi les objectifs de la femme algérienne, en dépit du fait qu’elle a occupé les différentes responsabilités sécuritaires et militaires, au sein de la Gendarmerie ou de la police et brigades de lutte contre la toxicomanie et la lutte antiterroriste, aux services de Renseignements et brigades de démantèlement des explosifs et différents corps sensibles.
Il est à rappeler que la femme algérienne a dépassé le seuil des responsabilités. Fatma N Soumer a occupé le poste de Général au sein de l’Armée et commandant des opérations militaires. Elle a été à la tête d’une armée d’Algériens à affronter les généraux Français qui ont étudié la guerre en théorie et sur le terrain.