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| Sujet: Florilège De Poésies Kabyles Sam 20 Nov 2010, 20:45 | |
| Car n'est-il pas sacrilège de laisser s'étioler un printemps sans en avoir recueilli la semence future ?
Ce corpus de vers (chantés pour la plupart) sent la vérité d'être, le feu de l'inspiration spontanée à la fois singulière et plurielle. Chez nous, qui dit être, dit poésie, car celle-ci dit celui-là qui lui ouvre le sens. Le rude montagnard kabyle aux jarrets d'acier s'est indissociablement attaché à sa terre qui, bien qu'ingrate, sera louée: Il la chante, elle et ses avatars, par un verbe à la fois éloquent, juste et pathétique. Un verbe matrice qui ne cesse de déclamer et d'informer tous les courants de la vie traditionnelle (d'un ordre qui parfois n'est plus) aujourd'hui supplantée par de nouvelles habitudes dites « modernes» ; verbe qui déplore souvent une société dont l 'harmonie aura été dénaturée. [ ... ] Il s'agit d'un patrimoine ancestral consistant et persistant tel l'olivier qui s'accroche aux ravins vertigineux de la Kabylie, qui plie mais ne rompt pas, dont les racines sont coordonnées à celles du pays dont il est vigile. » lien[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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