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| Sujet: Que un demi-million d’enseignants partent et Benbouzid reste. Ven 26 Nov 2010, 15:01 | |
| Comme se fait-il qu’il arrive que quelqu’un soit convaincu que tout le monde se trompe et seul, lui, est dans le bon chemin C’est que pense le ministre de l’éducation nationale, M. Boubekeur Benbouzid qui veut relever de leurs fonctions tous les enseignants et de mettre l’école dans une crise sans précédent au lieu de reconnaître ses propres erreurs et de démissionner de son poste. Quelle que soit l’importance du ministre ou de son ministère, il est appelé, à court ou moyen terme de quitter son poste en étant démis ou ayant démissionné de son propre chef. Les enseignants vont rester dans leurs postes et le ministre sait pertinemment qu’il est impossible de remplacer un demi-million d’enseignants en 24h mais il est facile de remplacer un ministre en 24 minutes. Cette logique ministérielle montre qu’il y a totale incapacité à trouver des solutions idoines aux problèmes que vit l’école. Malgré les réformes et les réformes introduites aux réformes la situation n’a pas changé d’un iota. Les résultats du baccalauréat qui font la fierté du gouvernent n’a rien apporté de positif bien au contraire, ils ont affaibli de manière largement perceptible le niveau de l’université. Au lieu de travailler pour préparer une élite qui dirigera le pays, le ministre a choisi de publier les salaires des enseignants dans la presse, ce qui, du reste, n’est pas contraire au us, aux exigences de la transparence, si tous les salaires étaient connus du grand public y compris celui du ministre en personne. Les enseignants ont mal reçu le fait que les salaires soient rendus publics et ils ont été choqués et irrités lorsqu’ils ont su que les montants publiés ne seront pas ceux qu’ils empocheront. Si le gouvernement poursuit la logique du ministre de l’éducation nationale, il faut licencier les médecins aussi qui sont en grève depuis deux mois, sinon il sera accusé de pratique de « deux poids, deux mesures », parce que l’arrêt de travail des médecins est plus dangereux pour la santé des citoyens que l’arrêt des cours des élèves. Beaucoup de pays ont connu des crises dans le genre de celle de l’Algérie et l’exemple le plus proche reste indéniablement celui de notre voisin du nord la France qui a vu partir un nombre important de ministres de l’éducation et personne n’a pensé un jour à licencier les enseignants |
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