1/L’Algérie vue du cielPhotos de Yann-Arthus BertrandFondée 1 200 ans av. J.-C. par les Phéniciens, Alger fut de tout temps une place convoitée de la méditerranée. Tour à tour romaine, byzantine, arabe, berbère elle se déclare vassale d’Istanbul au XVI e siècle et devient un repaire de corsaires, s’attirant ainsi toutes les foudres de l’Europe. Les espagnoles comme les anglais ou les français tentent d’assiéger la ville sans succès, jusqu’à la victoire du Maréchal de Bourmont le 5 juillet 1830 qui marquera le début de la colonisation française du pays. Elle durera jusqu’au 5 juillet 1962, date à laquelle l’Algérie est devenue indépendante après 8 ans de guerre sanglante contre les forces françaises.
2/Port d’Alger, Algérie Avec ses habitations qui grimpent sur les collines autour de la baie, Alger ressemble à un amphithéâtre centré sur son port.
3/Notre dame d'AfriqueElle fut achevée en 1872, après quatorze ans de travaux. L'architecte, Fromageau[1], la construisit sur un plan byzantin, la surmontant d'une coupole.
Son plan offre la particularité d'être orientée avec le chœur au sud-ouest (au lieu de l'est habituellement).
Construite sur un promontoire dominant la mer de 124 m, au nord d'Alger, elle est accessible par un téléphérique depuis Bologhine (ex-Saint Eugène).
La basilique est considérée comme le miroir et le pendant, de l'autre coté de la Méditerranée, de Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille.
4/La Casbah d’AlgerLa Casbah d'Alger appelée « la Casbah » (القصبة en arabe, « la Citadelle », elle est désignée sans mentionner le nom de la ville) est un quartier d’Alger comprenant aujourd’hui la vieille ville.
La Casbah proprement dite est une forteresse bâtie à Alger au XVIe siècle, à l’époque ottomane. Entre cette forteresse et le front de mer et sur un site accidenté se sont développé des habitations majoritairement à étages devenu plus tard la vieille ville d’Al-Djazair qu’on a appelé aussi bien plus tard Casbah par extension.
Les caractéristiques les plus marquantes de la Casbah qui lui donnent tout son charme, sont le terrain lui même qui est accidenté et en pente (118 mètres de dénivellation), les rues tortueuses qui nous renvoient dans un Alger mystérieux et magique d’un autre temps et l’architecture extérieure et intérieure des maisons, ces dernières étant caractérisées par une cour intérieure carrée avec une petite fontaine, autour de laquelle est organisée toute l’habitation. La pente est tellement raide dans la partie haute de la Casbah que la plupart des ruelles sont en escaliers. Les experts admirent le prodige architectural qu'offre le spectacle de maisons enchevêtrées sur un plan très incliné, s'appuyant les unes contre les autres depuis des siècles.
Noyau originel qui valut à la cité mauresque d'El-Djazaïr le surnom d'Alger-la-Blanche, la Casbah est en danger de mort. De la mer, ou du haut de ses terrasses, la vieille médina fait encore son effet. Mais lorsqu'on vagabonde dans le labyrinthe de ses ruelles, le délabrement apparaît criard, poignant. Quand une maison s'écroule, celles qui lui sont proches, par un effet de château de cartes, sont menacées de ruine.
Les premières études pour sauvegarder la vieille ville datent des années 1970, plusieurs plans d’aménagement, d’urbanisme, de rénovation et de mise en valeur ont été mis en place depuis.
La Casbah est classée, depuis décembre 1992, patrimoine mondial par l’UNESCO.
5/ Yemma gouraya Yemma Gouraya est un mont qui surplombe la ville de Béjaïa en Algérie. À son sommet qui culmine à 670 m se trouve un fort français du XIXe siècle. Il est également le lieu de sépulture de la sainte patronne de la ville : Yemma (« mère » en kabyle) Gouraya.
La montagne s'appelait Amssiouen au moyen âge et fut nommée Yemma Gouraya probablement par les Espagnols au XVIe siècle. Gouraya veut dire protectrice de la montagne. Gour = mont/montagne Aya = gardienne, protectrice
Le mont Gouraya fait partie du parc national de Gouraya. C'est une zone protégée, très prisée par les touristes : elle accueille environ 1 200 000 visiteurs par ans, surtout en période estivale. Ses plages de sables et ses eaux cristallines participent à son attrait.
6/Campement touareg dans le désert près de DjanetUnies par leur langue le Tamashek leur écriture le Tifinagh et la pratique de l’islam, les populations touareg sillonnent depuis des siècles le Sahel et le Sahara pour le commerce et la recherche de pâturages. Les « hommes bleus », ainsi appelés du fait de leur voile de couleur indigo qui déteint sur leur peau, n’ont cessé de fasciner l’occident. On admire leur fierté, on s’intrigue du raffinement de leurs arts ou de la structure de leur société proche du matriarcat. Selon la légende les hommes porteraient le voile, depuis que leurs femmes, furieuses de la défaite de leurs maris contre le peuple Chamba, les ont condamnés à le porter à leur place. Le territoire du peuple touareg est morcelé entre la Libye, l’Algérie, le Mali et le Niger tel que décidé lors de la conférence de Berlin de 1885.
7/Forêt de pierres, site de Jabbaren, Plateau du Tassili N’AjjerLe Tassili N’Ajjer, parc naturel est inscrit sur la liste du patrimoine mondiale de l’humanité de l’Unesco en 1982.
Le Tassili N’Ajjer est l’un des plus vaste ensemble d’art rupestre préhistorique du monde.
Plus de 15 000 dessins et gravures permettent d’y suivre, depuis 6 000 av. J.-C. jusqu’au premier siècle de notre ère, les changements du climat, les migration de la faune et l’évolution de la vie humaine aux confins du Sahara.